Débat

Kosovo : faut-il craindre un nouveau conflit ?

Pierre Mirel
Conseiller pour le centre Grande Europe de l’institut Jacques Delors
Engjellushe Morina
Spécialiste des Balkans, chercheuse à l’European Council on Foreign Relations (ECFR)
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Affrontements entre des soldats de la KFOR et des nationalistes serbes à Zvecan, dans le nord du Kosovo, lundi 29 mai. 
Affrontements entre des soldats de la KFOR et des nationalistes serbes à Zvecan, dans le nord du Kosovo, lundi 29 mai.  GEORGI LICOVSKI / EPA
La Kfor, la force de l’Otan au Kosovo, a annoncé mardi 30 mai un deuxième déploiement de forces supplémentaires dans le nord du pays. Depuis quelques jours, la situation est très tendue dans cette région, où de nombreux membres de la communauté serbe ne reconnaissent pas l’autorité de Pristina, la capitale kosovare. Une trentaine de soldats de la Kfor ont été pris pour cible le 29 mai, alors qu’ils tentaient de s’interposer dans les échauffourées entre manifestants serbes et forces de l’ordre kosovares.

« Le Kosovo met de l’huile sur le feu »

Pierre Mirel, ex-responsable de la direction générale Élargissement à la Commission européenne, conseiller pour le centre Grande Europe de l’institut Jacques Delors

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