Le décret permettant l’entrée en vigueur d’un nouveau type de sanction contre les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) qui ne respectent pas leurs engagements est paru vendredi 30 mai.

Retrouvez dans ce dossier les dernières actualités et infos sur le chômage, les chiffres en France et son évolution.
En savoir plusLe décret permettant l’entrée en vigueur d’un nouveau type de sanction contre les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) qui ne respectent pas leurs engagements est paru vendredi 30 mai.
Le taux de chômage en France a progressé de 0,1 point de pourcentage au premier trimestre 2025 pour atteindre 7,4 %. Le nombre de personnes sans emploi, qui en recherchent un et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail a augmenté de 64 000, a rapporté vendredi 16 mai 2025 l’Insee.
Les chiffres du chômage pour le 1er trimestre 2025, publiés le lundi 28 avril, témoignent d’une augmentation de 12,8 % sur un an du nombre de demandeurs d’emploi. Ce bond s’explique principalement par une modification des règles d’inscription, assure le ministère du travail.
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017, l’instauration d’une modulation des cotisations chômage en fonction de leur recours aux contrats courts a joué un rôle « limité » dans la baisse du nombre de fins de contrats, selon une évaluation de l’Unédic publiée lundi 10 mars.
Le taux de chômage a très légèrement diminué au dernier trimestre 2024. En baisse de 0,1 point, il atteint 7,3 % de la population active, selon les chiffres publiés mardi 11 février par l’Insee. Pourtant, d’autres indicateurs montrent une dégradation du marché du travail.
Le taux de chômage en France reste stable, selon les chiffres publiés mardi 11 février par l’Insee. Une très légère diminution a été enregistrée au dernier trimestre 2024 tandis que le halo autour du chômage progresse, avec de nombreuses personnes sans emploi qui n’en recherchent pas activement.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail a augmenté de 3,9 % au quatrième trimestre 2024, soit la plus forte augmentation depuis dix ans, hors période Covid, selon les chiffres publiés lundi 27 janvier 2025 par le ministère du travail. Sur l’ensemble de l’année 2024, la hausse atteint 3,5 %.
Alors que France Travail publie lundi 27 janvier les chiffres des demandeurs d’emploi au quatrième trimestre 2024, la santé mentale et physique des chômeurs reste un angle mort des discours et politiques publiques. Derrière les statistiques, qu’implique le chômage pour les personnes qui le vivent ?
Plus d’un million de demandeurs d’emploi ont été inscrits automatiquement à France Travail à partir du 1er janvier 2025. Conséquence de la loi sur le plein-emploi de 2023, cette réforme induit certains changements dans la mesure des chiffres du chômage.
Dans le cadre d’un accord scellé vendredi 20 décembre, Volkswagen va supprimer plus de 35 000 emplois en Allemagne d’ici 2030 afin de réduire ses coûts, tout en évitant fermetures d’usines et licenciements.
Le gouvernement a validé l’accord trouvé entre les partenaires sociaux sur l’assurance-chômage, selon un arrêté paru vendredi 20 décembre 2024 au Journal officiel. De nouvelles règles s’appliqueront notamment aux seniors ou aux saisonniers. Toutefois, elles ne concernent pas les demandeurs d’emploi actuels.
Le gouvernement a agréé l’accord trouvé entre le patronat et plusieurs syndicats sur les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs, selon un arrêté paru vendredi 20 décembre 2024 au Journal officiel. Celles-ci doivent s’appliquer à partir de janvier.
Alors que le département vient d’annuler son financement, la communauté de communes de Dieulefit-Bourdeaux doit renoncer à l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée. Mobilisés depuis plus de trois ans, demandeurs d’emploi, élus locaux et citoyens ne veulent pas se résigner.
La direction de l’équipementier automobile Valeo a annoncé mercredi 27 novembre aux salariés la suppression de 868 postes en France. Les suppressions de postes auront lieu sur huit sites français du groupe. Deux cents postes pourraient être supprimés en Allemagne, en République tchèque et en Pologne.
Dans un contexte de restrictions budgétaires, l’Afpa, acteur public historique pour la formation des adultes, présente une étude qui souligne les retombées économiques positives de son action envers les demandeurs d’emploi.
Le patronat et plusieurs syndicats sont parvenus jeudi 14 novembre au soir à s’entendre sur de nouvelles règles sur l’assurance-chômage et sur l’emploi des seniors. Les partenaires sociaux ont aussi convenu d’un troisième accord sur le dialogue social.
Le taux de chômage en France est remonté de 0,1 point au troisième trimestre 2024 pour atteindre 7,4 % de la population active, selon les statistiques publiées mercredi 13 novembre par l’Insee. 35 000 personnes supplémentaires ont été frappées par le chômage cet été, selon l’institut.
Selon l’estimation provisoire publiée jeudi 7 novembre par l’Insee, l’emploi salarié privé est resté quasiment stable au troisième trimestre en France, avec une légère baisse de 0,1 %.
Le nombre de chômeurs est resté quasiment stable au troisième trimestre 2024, selon les chiffres publiés vendredi 25 octobre par le ministère du travail. Avec 5 200 inscriptions supplémentaires à France Travail, le nombre de demandeurs d’emploi s’établit à environ trois millions de personnes.
À l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, La Croix revient sur l’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée. Une initiative que le premier ministre, Michel Barnier, entend encourager.
La justice marocaine a condamné 52 personnes en lien avec la tentative massive de migration irrégulière vers l’enclave espagnole de Ceuta, le 15 septembre. Les candidats à l’exil, en majorité de jeunes Marocains sans perspective agissant sous l’influence des réseaux sociaux, inquiètent les autorités.
Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a annoncé une baisse d’un demi-point de ses taux, mercredi 18 septembre. Cette décision devrait améliorer le pouvoir d’achat des ménages et pourrait jouer sur la course à l’élection présidentielle du 5 novembre.
Le taux d’emploi des personnes âgées de 55 à 64 ans atteint en 2023 son plus haut niveau depuis 1975. La hausse continue depuis plus de vingt ans est notamment soutenue par les réformes des retraites. L’emploi des 60-64 ans demeure toutefois inférieur de douze points à la moyenne européenne.
Cette comédie plonge dans l’euphorie d’une petite communauté est-allemande qui tire profit de billets périmés lors de la réunification en 1990.
Le taux de chômage a baissé de 0,2 point en France au deuxième trimestre 2024, a annoncé l’Insee vendredi 9 août. Il reste cependant légèrement supérieur au taux le plus bas atteint fin 2022 et début 2023.
Les chiffres du ministère du travail publiés jeudi 25 juillet montrent que le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) a diminué au deuxième trimestre en France (hors Mayotte). Ils sont désormais 3,01 millions.
En un an, le taux de chômage des personnes en situation de handicap s’est stabilisé à 12 %. Un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale de 7,5 %, mais qui a fortement baissé ces quatre dernières années.
L’Unédic, l’association chargée de la gestion de l’assurance-chômage, a estimé mardi 11 juin que la réforme prévue par le gouvernement permettrait des économies comprises entre 4 et 5,4 milliards d’euros par an, d’ici quatre à cinq ans.
La ministre de la solidarité Catherine Vautrin a annoncé lundi 3 juin aux associations de lutte contre la pauvreté que la suppression de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) pour les chômeurs en fin de droits n’était plus à l’ordre du jour.
Dans un entretien à La Tribune dimanche, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé que les conditions d’accès au chômage seraient durcies à compter du 1er décembre prochain. Voici les principaux changements à venir.
Selon les statistiques publiées vendredi 17 mais par l’Insee, le taux de chômage en France s’est stabilisé à 7,5 % de la population active au premier trimestre 2024. Il demeure inférieur de 3 points de pourcentage à son pic de mi-2015.
Le nombre de chômeurs a été quasiment stable en France au premier semestre 2024, selon les chiffres publiés jeudi 25 avril par le ministère du travail. Le nombre de demandeurs d’emploi s’établit à 5,4 millions de personnes. Cette stabilisation intervient après deux trimestres de hausse consécutive.
Le ministère du travail a annoncé, lundi 22 avril, qu’il fixera lui-même les nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet. Après l’échec des négociations entre patronat et syndicats, le ministère à repris la main sur l’assurance-chômage
Seulement un quart des embauches se font via le service public de l’emploi en France. Chargé de contribuer au plein-emploi d’ici à 2027, France Travail (ex-Pôle emploi) cherche à mieux répondre aux demandes des employeurs, toujours confrontés à des difficultés de recrutement.
Chaque semaine, La Croix L’Hebdo part à la rencontre des Français afin de prendre leur pouls, saisir leurs aspirations et entendre leurs idées pour améliorer le quotidien. Cette semaine, Amy Herbreteau, 42 ans, demandeuse d’emploi à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Le premier ministre Gabriel Attal a confirmé mercredi 27 mars sa volonté de réformer à nouveau l’assurance-chômage, évoquant la piste d’une réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs « de plusieurs mois ». Tour d’horizon de la situation dans les autres grands pays européens.
La mobilisation contre la réforme des retraites en France, après la crise sanitaire du Covid, a révélé un mal-être au travail qui tient notamment à l’écart entre les aspirations individuelles et collectives et la réalité. Pour comprendre ce mal-être, Bruno Palier a mobilisé une quarantaine de chercheurs.*
L’Insee a indiqué, mardi 13 février, que le taux de chômage pour le quatrième trimestre 2023 était resté stable, à 7,5 % de la population active en France. Le nombre de chômeur en France atteint 2,3 millions de personnes.
Le nombre de chômeur a augmenté en France fin 2023, d’après les chiffres publiés jeudi 25 janvier par le ministère du travail. Il s’élève à 3,033 millions de personnes. Avec une hausse de 5,9 % sur un an pour les moins de 25 ans, les jeunes sont particulièrement touchés.
Depuis le 1er janvier, refuser à deux reprises un CDI en prolongation d’un contrat à durée déterminée ou d’une mission d’intérim peut conduire à la suspension des indemnités de chômage. La CGT FSU et Solidaires ont prévu d’attaquer le décret en justice.
Entre la question très sensible du salaire et celle de la rupture générationnelle, Alban Azzopardi s’interroge sur les raisons pour lesquelles les seniors français ont tant de difficultés à trouver du travail ou rester en poste. Il insiste sur le rôle crucial des entreprises sur cette question.
Si les sondages autour du projet de loi sur l’immigration confirment une demande de fermeté et de reprise de contrôle de la politique migratoire, sur le long terme l’opinion publique évolue vers davantage de tolérance, contredisant l’impression actuelle de sa radicalisation.
L’accord signé par les partenaires sociaux le 10 novembre sur les prochaines règles de l’assurance-chômage ne sera pas agréé immédiatement par le gouvernement. Celui-ci souhaite attendre les conclusions des négociations sur l’emploi des seniors où des mesures doivent être prises, notamment pour économiser 440 millions d’euros.
Le taux de chômage a augmenté au troisième trimestre, selon des chiffres publiés par l’Insee mercredi 15 novembre. Il grimpe à 7,4 % de la population active française, contre 7,2 % au deuxième trimestre. Une augmentation que le ministre du travail Olivier Dussopt espère « ponctuelle ».
Syndicats et organisations patronales se réunissent jeudi 9 et vendredi 10 novembre pour tenter de trouver un accord sur les prochaines règles de l’assurance-chômage, dans un cadre de négociations restreint par le gouvernement.
Après trois ans de baisse ininterrompue, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté de 0,6 % au troisième trimestre, selon le ministère du travail. La France subit le contrecoup de la hausse des taux d’intérêt, de la remontée des faillites d’entreprises et du recul de l’âge de la retraite. Mais si le marché de l’emploi s’essouffle, il ne semble pas caler. Pour l’instant.
Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 0,6 % au troisième trimestre en France. Cela représente 17 400 personnes inscrites à Pôle emploi en plus, selon les chiffres publiés mercredi 25 octobre par le ministère du travail.
Députés et sénateurs sont arrivés, lundi 23 octobre, à s’accorder sur une version commune du projet de loi « pour le plein-emploi ». Le texte, qui comprend un article posant les prémices d’un service public de la petite enfance, doit être désormais validé une dernière fois par les deux chambres pour que le projet de loi soit définitivement adopté.
Dans sa dernière note de conjoncture publiée jeudi 12 octobre, l’Insee confirme une croissance modeste de 0,9 % pour la France en 2023. L’inflation devrait poursuivre son reflux, les salaires progresser, mais le chômage pourrait repartir légèrement à la hausse. La Croix passe au crible six indicateurs qui comptent.
Alors que le taux de chômage des jeunes Chinois franchit de nouveaux records mois après mois, le Bureau national des statistiques a décidé de ne plus communiquer sur ces chiffres. Cette décision ne rassure pas les marchés et se trouve critiquée par la jeunesse, même si elle n’est pas si inédite en Chine.
Malgré le ralentissement de l’activité, l’emploi privé a crû pour le dixième trimestre consécutif, entre mars et juin, avec une nouvelle hausse de 0,1 %. Les économistes sont perplexes : depuis fin 2019, l’emploi a beaucoup plus augmenté que l’activité. Il excède son niveau d’avant la crise sanitaire de 6,2 %, ce qui représente 1,2 million de postes supplémentaires.
L’Insee a annoncé mercredi 26 juillet que le taux de chômage était stable au deuxième trimestre, avec une baisse de 0,2 % des inscrits à Pôle emploi. Le nombre de chômeurs atteint 3 millions de personnes.
Jean-Hervé Lorenzi, fondateur des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence qui ont lieu du 7 au 9 juillet, met l’accent sur les jeunes.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (sans activité) a très légèrement augmenté en mai par rapport au mois précédent (+ 0,2 %), selon les chiffres du ministère du travail publiés mardi 27 juin. Alors que le chômage est historiquement bas en France, Pôle emploi diversifie ses méthodes de mise en relation de chômeurs avec des entreprises pour lever les freins habituels à l’embauche et pallier le manque de bras.
L’Unédic prévoit une diminution de 30 % de la dette du régime d’assurance chômage français à horizon 2035. Une baisse « importante », selon la présidente de l’organisme, mais qui ne permet pas encore de revenir à la situation pré-Covid.
En Suisse, le taux de chômage est descendu à 1,9 % au mois de mai, a annoncé le ministre de l’économie mercredi 7 juin. Un chiffre particulièrement bas qui le place à la deuxième position des pays où le chômage est le plus faible, derrière Singapour et devant le Japon.
En France, 18 départements se sont portés volontaires pour expérimenter l’accompagnement renforcé des allocataires du RSA. Avec ce dispositif, la Mayenne espère passer sous la barre des 3 000 allocataires..
L’Insee a annoncé mercredi 17 mai que le taux de chômage était resté stable au premier trimestre, à 7,1 % de la population active en France (hors Mayotte). Le nombre de chômeurs atteint 2,2 millions de personnes.
Le nombre de chômeurs (catégorie A) a enregistré une baisse de 1,2 % en France au premier trimestre par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres publiés par le ministère du travail. Mais le pays compte toujours un peu plus de trois millions de chômeurs. La majorité actuelle a pour objectif d’arriver à 5 % de chômage en 2027, ce qui est considéré comme le plein-emploi. Aujourd’hui, ce taux est légèrement au-dessus de 7 %.
Une enquête de Pôle emploi révèle que les intentions de recrutement des entreprises devraient se maintenir cette année au même niveau que l’an dernier, en dépit du ralentissement économique. De ce fait, les employeurs ont de plus en plus de difficultés à trouver des salariés, notamment en hôtellerie-restauration.
La Dares a publié mercredi 22 février la première étude statistique sur les abandons de poste en France. Près de 123 000 salariés ont quitté leur poste de travail au premier semestre 2022. Les personnes concernées ne seront bientôt plus éligibles à l’allocation de chômage, à la suite de la récente réforme.
À fin 2022, le taux de chômage s’est établi à 7,2 %, son plus bas niveau depuis début 2008. Mais les raisons de ce record historique ne devraient pas toutes perdurer.
Le taux de chômage s’élève à 7,2 % de la population active en France hors Mayotte, a annoncé l’Insee mardi 14 février. Ce chiffre est le plus bas depuis 2008, si on exclut la baisse ponctuelle de 2020, liée au premier confinement.
Le chômage a nettement baissé en 2022.
Avec 114 400 inscrits en moins, le nombre de chômeurs (catégorie A) enregistré en France est en baisse de 3,6 % au quatrième trimestre 2022, selon les chiffres publiés mercredi 25 janvier par le ministère du travail.
Le service statistique du ministère du travail (Dares) publie ce mercredi 25 janvier le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A. Malgré une activité économique en baisse, le chômage devrait continuer de diminuer au 4e trimestre 2022. Mais la situation pourrait changer dans les mois à venir.
La réforme de l’assurance-chômage proposée par le gouvernement veut indexer l’indemnisation du chômage sur la situation du marché du travail. Pour l’économiste Anne Eydoux, cette réforme dégrade les conditions d’indemnisation et réduit davantage le rôle des syndicats dans la gouvernance du système d’assurances sociales.
Entre 1984 et 1990, plus d’un million de jeunes ont évité le chômage grâce aux travaux d’utilité collective (TUC). À l’approche de la retraite, ils ont découvert que leurs contrats n’étaient pas pris en compte par l’assurance-retraite. Le gouvernement propose de le faire dans sa réforme des retraites.
Le décret sur l’assurance-chômage annoncé le 23 décembre ne contiendra finalement pas une réduction de la durée d’indemnisation de 40 % si le chômage devait passer sous les 6 %, a annoncé la première ministre Élisabeth Borne mardi 3 janvier.
Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé en novembre 2022, selon les chiffres publiés mardi 27 décembre par le ministère du travail. La France compte 3 026 100 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A.
Le projet de décret d’application de la réforme de l’assurance-chômage, qui a été envoyé aux partenaires sociaux le 23 décembre, prévoit une baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février.
Alors qu’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage doit déjà entrer en vigueur le 1er février 2023, une étude de l’Unédic s’intéresse aux premiers effets de la précédente réforme, qui date de 2021. Elle constate que les changements ont été lourds de conséquences pour les demandeurs d’emploi.
Malgré une conjoncture difficile, l’économie française a continué à créer des emplois au troisième trimestre 2022, selon les chiffres de l’Insee publiés mardi 13 décembre.
Le regard des actifs français sur les demandeurs d’emploi se durcit à proportion de la diminution du chômage, souligne une étude publiée mercredi 7 décembre par l’Unédic.
À l’agence Pôle emploi de Boulogne-Billancourt, les conseillers s’appliquent à faire coïncider les compétences des demandeurs d’emploi aux besoins des entreprises.
Il faut toujours un certain délai pour qu’une crise économique se répercute sur les chiffres de l’emploi. Mais avec la décroissance démographique des pays riches, et la numérisation de l’économie, le chômage pourrait rester structurellement plus bas.
Présentant lundi 21 novembre sa réforme de l’assurance-chômage, le ministre du travail, Olivier Dussopt, a officialisé la réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs lorsque le marché du travail est, comme actuellement, en tension.
Les décisions du gouvernement sur la nouvelle réforme de l’assurance-chômage ont été dévoilées lundi 21 novembre par le gouvernement aux partenaires sociaux. La CGT a dénoncé une réforme « totalement inacceptable ».
Malgré le ralentissement de la croissance, le niveau de chômage demeure à un niveau bas en France. Il a encore légèrement reflué au troisième trimestre pour atteindre 7,3 % de la population active.
Selon les chiffres publiés mardi 15 novembre, le taux de chômage a très légèrement reculé (– 0,1 point) au troisième trimestre 2022 et atteint 7,3 % de la population active.
En Campanie, un jeune sur trois est sorti du système scolaire avant l’heure ou n’a pas d’emploi. Un fléau lié au manque de perspectives professionnelles et au décrochage scolaire, très important dans cette région du Sud-Ouest italien.
Selon les derniers chiffres de Pôle emploi, le nombre de chômeurs en France métropolitaine se stabilise au troisième trimestre 2022, après une forte baisse enregistrée en début d’année.
Le Sénat a adopté mardi 25 octobre en première lecture le projet de loi sur l’assurance-chômage après avoir restreint le droit à l’indemnisation. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire.
L’exécutif veut conditionner le versement du RSA à quinze à vingt heures d’activité. L’Essonne, département candidat pour expérimenter cette réforme, fait déjà suivre certains de ses allocataires par des coachs emploi.
Le ministre du travail Olivier Dussopt reçoit lundi 17 octobre les syndicats pour une grande concertation sur la réforme de l’assurance-chômage. Les règles d’indemnisation pourraient être modulées en fonction de l’état du marché du travail.
Pour favoriser leur retour à l’emploi, les seniors au chômage pourraient continuer à toucher une partie de leurs allocations de chômage s’ils retrouvent un travail moins bien payé que le précédent. C’est ce qu’a suggéré le ministre du travail, Olivier Dussopt, dans une interview au Journal du dimanche.
Dans le cadre du projet de réforme de l’assurance-chômage, l’Assemblée nationale a voté, mercredi 5 octobre, un amendement stipulant qu’un salarié abandonnant volontairement son poste « est présumé démissionnaire ». Une mesure portée par Les Républicains et la majorité, malgré les critiques de la gauche.
Selon une étude du ministère du travail, de 390 000 à 690 000 chômeurs ne recourraient pas aux allocations de chômage, alors même qu’ils y sont éligibles.
Contrairement à la démission, l’abandon de poste peut permettre au salarié d’obtenir une allocation de chômage. Les Républicains proposent d’amender le projet de loi sur l’assurance-chômage pour mettre fin à cette « incongruité ».
L’automne sera « perturbé » en cas de « mesure brutale » sur l’assurance-chômage ou les retraites, préviennent les syndicats. Le gouvernement a réuni lundi 12 septembre les partenaires sociaux pour leur présenter sa « feuille de route » du quinquennat sur ces différents sujets.
Le ministre du travail, Olivier Dussopt, et la ministre déléguée à la formation professionnelle, Carole Grandjean, doivent présenter lundi 12 septembre la feuille de route de la réforme des conditions d’indemnisation. Les centrales syndicales dans leur ensemble refusent l’idée d’un système où ces conditions seraient modulées en fonction de la situation de l’emploi.
Épinglé par la Cour de justice de l’Union européenne, le gouvernement espagnol vient de régulariser la situation des employées de maison espagnoles. Jusqu’alors, même déclarées, elles ne pouvaient pas bénéficier d’indemnités de chômage.
Alors que le gouvernement lance ce mercredi 7 septembre une réforme de l’assurance-chômage, la notion même de chômage reste floue. Demandeur d’emploi, chômeur, allocataire indemnisé : de qui parle-t-on ?
En France, moins d’un jeune sur cinq fréquentant les centres de formation signera un contrat de joueur professionnel. De leur côté, les formateurs se disent conscients des enjeux pour ceux qui ne sont pas retenus. Pourtant, il n’existe pas de suivi durable une fois le couperet tombé.
Loin de l’image dorée renvoyée par les grandes stars, commencer à vivre de ce sport ressemble moins à un aboutissement qu’au début d’un chemin menant le plus souvent les joueurs à l’instabilité professionnelle, voire à la précarité.
Pour pallier les difficultés de recrutement, l’exécutif souhaite que les chômeurs soient moins indemnisés en période d’embellie économique. Mais pour arriver au plein-emploi, le gouvernement souhaite aussi de meilleures conditions de travail et des hausses de salaires.
D’après les chiffres communiqués par l’Insee vendredi 12 août, le taux de chômage en France au second trimestre est en très légère hausse par rapport au premier et s’élève à 7,4 % de la population active. Cela représente 2,3 millions de Français.
Selon les chiffres de Pôle emploi publiés mercredi 27 juillet, le nombre de chômeurs en France (hors Mayotte) a baissé de 0,8 % au deuxième trimestre 2022. Un rythme qui ralentit fortement par rapport au premier trimestre de l’année où la décrue était de plus de 5 %.
L’Unédic a annoncé jeudi 30 juin une hausse des allocations de chômage de 2,9 % dès le 1er juillet. Une augmentation plus élevée que d’ordinaire pour tenir compte de l’inflation.
Le chômage recule de 0,4 % en mai, selon le ministère du travail. Des données confirmées par la hausse notable des embauches enregistrées le même mois par l’Urssaf.
Pour combattre le faible taux d’emploi des seniors en France, une trentaine d’entreprises accélère sur l’évolution des carrières des quinquas avec la signature d’un acte d’engagement.
Alors que les effets de la réforme de l’assurance-chômage sont encore difficilement mesurables, les partenaires sociaux se préparent à une nouvelle négociation de la convention régissant l’Unédic.
Le nombre de demandeurs d’emploi a progressé de 0,3 % le mois dernier. C’est la première hausse mensuelle enregistrée depuis avril 2021.
Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee mardi 17 mai, le taux de chômage en France s’est établi à 7,3 % au premier trimestre 2022. S’il atteint son plus bas niveau depuis 2008, l’Hexagone continue de faire pâle figure à l’échelle européenne.
Le taux de chômage, qui s’élève à 7,3 % au premier trimestre 2022, baisse très légèrement par rapport au dernier trimestre 2021. Il atteint son plus bas depuis début 2008.
Au premier trimestre, 66 100 créations nettes d’emplois ont été enregistrées en France, selon l’estimation provisoire publiée vendredi 6 mai par l’Insee.
La banque centrale américaine a relevé ses taux, mardi 4 mai, pour limiter l’inflation entretenue par la guerre en Ukraine mais aussi par les pénuries de main-d’œuvre sur le marché du travail.
Selon les chiffres de Pôle emploi, publiés jeudi 28 avril, le nombre de chômeurs a baissé en France (hors Mayotte) de 5 % au premier trimestre de l’année 2022. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève désormais à 3 192 800.
La Croix a repris contact avec trois demandeurs d’emploi de longue durée rencontrés en décembre 2021 à Rouen, alors qu’ils commençaient un « parcours de remobilisation » avec Pôle emploi.
Le chômage en France a atteint 7,4 % fin 2021, un taux qui, malgré la crise sanitaire, n’avait pas été atteint depuis 2008. Le chômage des jeunes est en net recul. Cette amélioration du marché du travail rend crédible la perspective d’aboutir, un jour, au plein-emploi.
Selon les chiffres du chômage publiés par l’Insee vendredi 18 février, le nombre de chômeurs a diminué de près de 190 000 entre le troisième et le quatrième trimestre 2021.
La situation de l’emploi s’améliore en France, comme le confirme la baisse du taux ce chômage de 0,6 point à 7,4% pour le quatrième trimestre 2021, selon les chiffres publiés le 18 février par l’Insee. L’Aude, dont le taux de pauvreté dépasse les 20 %, profite de ce nouvel élan.
Dans une étude publiée jeudi 10 février, Pôle emploi s’est penché sur les 6 % de projets de recrutement qui n’ont pas abouti. Au moins 150 000 emplois seraient en jeu.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) français a atteint 7 % en 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee, publiés ce vendredi 28 janvier. Le rebond français est porté par les importantes dépenses pour maintenir l’économie et l’emploi, notamment le chômage partiel.
Les chiffres publiés par la Dares mercredi 26 janvier font état d’une baisse de 5,9 % du nombre de chômeurs en catégorie A. Leur nombre est au plus bas depuis près de dix ans.
Alors que le nombre de chômeurs en catégorie A inscrits à Pôle Emploi a diminué de près de 500 000 en 2021, la courbe du chômage n’est plus un élément décisif à l’approche de la présidentielle. C’est le pouvoir d’achat qui est la question prioritaire de la campagne, même si elle a été jusqu’à présent étouffée par la crise sanitaire.
Malgré la crise sanitaire, Emmanuel Macron a su accentuer « l’inversion de la courbe du chômage » tardivement amorcée par son prédécesseur. Son bilan demeure néanmoins fragile, que ce soit sur le chômage de longue durée ou sur la qualité de la formation professionnelle.
Vingt associations regroupées dans un collectif Pour la parole des chômeurs publient un livre blanc, à destination des candidats à la présidentielle. Élaboré à partir de la parole des premiers concernés, celui-ci met en évidence les insuffisances du système actuel.
Fin novembre, la France comptait 3 321 400 chômeurs de catégorie A. Il n’y a jamais eu aussi peu de jeunes au chômage depuis octobre 2008.
Alors que les chiffres du chômage de novembre doivent être publiés lundi 27 décembre, reportage à Rouen, où se met en œuvre le plan de remobilisation des chômeurs de longue durée lancé par le gouvernement face aux difficultés de recrutement des entreprises.
Kaïs Saïed a suscité la colère des jeunes qui l’ont soutenu depuis son coup de force du 25 juillet, en suspendant une loi censée favoriser le recrutement de diplômés chômeurs de longue durée.
Les dernières dispositions de la réforme de l’assurance-chômage touchant les demandeurs d’emploi entrent en vigueur ce mercredi 1er décembre.
Le taux de chômage « oscille entre 8 % et 8,1 % depuis le quatrième trimestre 2020, au même niveau qu’au quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire », a indiqué l’Insee dans ses chiffres publiés vendredi 19 novembre.
Pour Annie Jolivet, spécialiste de la situation des travailleurs âgés sur le marché du travail au Centre d’études de l’emploi et du travail du Conservatoire national des arts et métiers, il est encore difficile de dire si la crise sanitaire a eu un effet sur les seniors « ni en emploi ni en retraite ».
Les entreprises sont souvent réticentes à embaucher des seniors, ce qui explique leur surreprésentation parmi les chômeurs de longue durée.
Souvent synonyme de chômage et de pauvreté, cette période transitoire concerne de plus en plus de seniors.
À la suite d’Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée, la ministre du travail Élisabeth Borne a annoncé mercredi matin 10 novembre une augmentation de 25 % des contrôles des demandeurs d’emploi. Ils devront démontrer qu’ils recherchent activement du travail.
Le chômage revenu à un point bas, la question de la place des seniors dans l’entreprise est désormais centrale afin de pouvoir augmenter le taux d’emploi de la population. Malgré de nombreuses lois sur le sujet depuis le tournant des années 2000, l’emploi des seniors souffre encore de freins. Leurs compétences sont pourtant précieuses, à condition de bien les valoriser.
Selon les chiffres de la Direction des statistiques (Dares) publiés mercredi 27 octobre, le nombre de chômeurs de catégorie A a baissé de 5,5 % au troisième trimestre en France (hors Mayotte). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi s’établit à 5,871 millions.
La mise en place de cette réforme devrait permettre à l’Unédic de renouer avec les excédents budgétaires esquissés avant la crise sanitaire, sans régler la question d’une dette devenue record.
À la demande des syndicats, la réforme de l’assurance-chômage était à nouveau examinée en référé, jeudi 14 octobre, par le Conseil d’État. Celui-ci rendra sa décision la semaine prochaine.
Une prime de 1 000 € sera versée aux chômeurs de longue durée qui accepteront de se former en entreprise dans des métiers en tension, a annoncé la ministre du travail Élisabeth Borne, jeudi 7 octobre.
Une étude du ministère du travail suggère que l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation des salaires, en rendant attractifs une trentaine de métiers particulièrement en tension, permettraient de résoudre les difficultés de recrutement des entreprises et de faire baisser le chômage.
La réforme de l’assurance-chômage s’insère dans un élan réformateur par lequel Emmanuel Macron a voulu « libérer le travail » mais qui, malgré une baisse sensible du chômage, n’a pas produit tous ses effets.
Maintes fois repoussée, la réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur ce vendredi 1er octobre. Les syndicats continuent à critiquer une réforme injuste voulue par le gouvernement pour inciter les chômeurs à reprendre un emploi.
Le premier ministre Jean Castex a annoncé l’objectif d’1,4 million de demandeurs d’emploi formés l’année prochaine. Le gouvernement mobilisera 1,4 milliard d’euros supplémentaires sur deux ans pour sa réalisation.
Les chiffres du chômage ont globalement baissé en août, a indiqué lundi 27 septembre la direction des statistiques du ministère du travail (Dares). Le nombre de chômeurs de catégorie A s’élève à 3,545 millions, soit une chute de 8,5 % en un an, se rapprochant ainsi du niveau d’avant la crise sanitaire.
La ministre du travail Élisabeth Borne doit prochainement détailler « un plan inédit sur les chômeurs de longue durée ». Ces derniers n’ont encore qu’un accès très limité à la formation, selon une étude de l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC).
Le président de la République a dévoilé, jeudi 16 septembre, une vingtaine de mesures pour les travailleurs indépendants, parmi lesquelles la protection du patrimoine personnel et l’élargissement de l’accès à l’assurance-chômage. Elles s’appliqueront dès janvier 2022.
Le premier ministre Jean Castex reçoit mercredi 1er et jeudi 2 septembre syndicats et patronat à Matignon, pour un tour d’horizon de l’actualité sociale. Sur la question de l’emploi, si le chômage a retrouvé son niveau d’avant la crise, les blocages demeurent nombreux.
À l’occasion d’un déplacement de trois jours dans la cité phocéenne, du 1er au 3 septembre, Emmanuel Macron doit dérouler son grand « plan » pour soutenir la ville. En 2013, déjà, le premier ministre d’alors, Jean-Marc Ayrault, posait plus de 3 milliards d’euros pour « assurer le retour de la République ».
Avec un taux de 8 %, le chômage est redescendu, au second trimestre 2021, à son niveau d’avant-crise au second trimestre 2020. Les jeunes ont particulièrement profité des mesures gouvernementales visant à faciliter leur embauche.
À quelques exceptions près, les grandes entreprises cotées affichent ces derniers jours des résultats semestriels très positifs, et souvent meilleurs qu’attendus. Le chômage reflue, aussi bien en France, qu’en Allemagne ou en Espagne. Aux États-Unis, l’économie a même dépassé son niveau d’avant la pandémie. De quoi entrevoir le bout du tunnel.
Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a enregistré une baisse significative de 1,3 % au deuxième trimestre en France (hors Mayotte). Selon les chiffres de la Dares publiés ce mardi 27 juillet, ils sont ainsi 50 600 inscrits en moins, pour un total de 3,75 millions.
Hausse de près de 10 % du prix du gaz, allongement de la durée du congé paternité, baisse du chômage partiel et mise en place du passe sanitaire européen… « La Croix » fait le point sur ce qui change au 1er juillet.
Si le chômage de longue durée se renforce, les chiffres du chômage au premier trimestre 2021 confirment les effets bénéfiques des mesures de soutien à l’économie sur l’emploi.
Composé d’une aide financière et d’un accompagnement personnalisé, le dispositif est déployé par les acteurs locaux de l’action sociale depuis le début du mois de mai. Les premiers bénéficiaires doivent recevoir leur allocation, ce lundi 28 juin.
Dans un décret rédigé en urgence après la suspension par le Conseil d’État de la réforme contesté de l’assurance-chômage mardi 22 juin, le gouvernement prévoit le maintien pour trois mois des règles actuelles de calcul des indemnisations. Le gouvernement dit maintenir sa volonté de mettre en œuvre sa réforme.
L’Unédic, qui gère le régime d’assurance-chômage, anticipe une amélioration de la situation économique et une embellie du marché de l’emploi laissant entrevoir un retour des comptes à l’équilibre sur l’exercice 2023.
L’Observatoire des inégalités publie mercredi 2 juin un rapport qui, loin des discours catastrophistes, cherche à nuancer l’impact de la crise sanitaire sur les inégalités en France en 2020.
Baisse de l’indemnisation au chômage partiel, reprise des expulsions locatives, hausse des prix du gaz et sortie de l’état d’urgence sanitaire… « La Croix » fait le point sur ce qui change au 1er juin.
De nombreux employeurs continuent à transmettre à Pôle emploi des attestations sur des modèles papiers obsolètes.
À moins de deux mois de l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage, un nouveau projet de décret, publié mercredi 12 mai, tente de corriger les inégalités créées par les nouvelles règles. Un texte qui pourrait encore être illégal, met en garde l’Unédic.
L’organisation patronale a présenté une réforme de l’assurance à deux étages : un régime de solidarité géré par l’État et un régime assurantiel géré par les partenaires sociaux.
Si les jeunes ont souffert de la crise sanitaire, la ministre du travail Élisabeth Borne rappelle que le plan « 1 jeune, 1 solution » a permis l’embauche de 1,5 million de personnes de moins de 26 ans entre août et mars. Le groupe Bayard, Radio France et la Chaire « Transitions démographiques, Transitions économiques » organisent jeudi 6 mai une journée d’échanges sur « la question intergénérationnelle ».
Selon le baromètre sur les besoins de main-d’œuvre publié par Pôle emploi mardi 4 mai, les projets de recrutement sont au niveau de ceux de 2019.
Au premier trimestre 2021, le chômage baisse légèrement de 0,3 %. Depuis le début de la crise sanitaire, il a néanmoins augmenté de 6,8 %.
La ministre du travail admet, jeudi 15 avril, qu’il n’y a « aucune raison d’être pénalisé dans son allocation-chômage si on a été en congé maternité ou en activité partielle ». L’Unédic avait publié une étude mettant en garde contre les effets à venir de la nouvelle réforme.
Connu pour son dynamisme dans le secteur des loisirs et du caritatif, le tissu associatif français contribue aussi à réparer le marché du travail en inventant des solutions d’emploi pour ceux qui en sont éloignés.
Publié en partenariat avec « La Croix », le baromètre annuel de l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) souligne les effets de la crise sur les demandeurs d’emploi, y compris sur les plus de 50 ans.
Face à la troisième vague de Covid-19, Emmanuel Macron a annoncé la fermeture des écoles pour trois à quatre semaines et réitéré l’appel à « systématiser » le télétravail. Comment les salariés peuvent-ils s’organiser, bénéficier du chômage partiel pour garder leurs enfants, notamment pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler ?
En 2020, la crise a fait presque 60 000 chômeurs de plus en catégorie A parmi les plus de 50 ans. Pour accompagner les cadres seniors vers le retour à l’emploi, l’Apec lance l’opération « Talents Seniors ».
Dans ses « projections 2021-2023 » publiées mardi 16 mars, l’institution prévoit un fort rebond de la croissance à 5,5 % cette année pour un retour à la situation d’avant crise à la mi-2022. Mais des « aléas » peuvent encore perturber ce scénario. Pour le meilleur comme le pire.
Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, président du groupe Les Républicains à la haute assemblée et Philippe Mouiller, vice-président du groupe LR au Sénat. Ils s’expriment dans cette tribune à la suite du vote en faveur de l’individualisation du calcul de l’Allocation adulte handicapé, plus favorable aux bénéficiaires.
Si la réforme de l’assurance-chômage s’étalera dans le temps compte tenu de la situation délicate de l’emploi en France à cause de la pandémie de Covid-19, celle-ci sera tout de même initiée début juillet par la modification du calcul du salaire journalier de référence.
La ministre du travail Élisabeth Borne présente mardi 2 mars aux partenaires ses ultimes arbitrages sur sa réforme de l’assurance-chômage. Maintes fois repoussée, elle devrait enfin entrer en vigueur avant l’été.
Selon les chiffres de la Dares publiés jeudi 25 février, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité s’établit à 3,79 millions en janvier. Le taux de chômage reste toutefois à un niveau élevé et se situe à 8,8 % au-dessus de son niveau d’avant crise.
Le taux de chômage est en nette baisse, à 8 % pour le quatrième trimestre 2020, contre 9,1 % au troisième. Mais cette baisse est en partie due aux chômeurs ayant renoncé de chercher un emploi dans le contexte du second confinement.
360 500 emplois privés ont été détruits en France en 2020 en raison du Covid. L’intervention de l’État a limité la casse puisque l’Insee anticipait la destruction de près de 600 000 emplois. Mais les mesures exceptionnelles prises depuis le début de la crise ne pourront pas durer éternellement.
Si 2020 se termine par un chiffre record du nombre de demandeurs d’emploi (plus de 6 millions, en hausse de 7,5 % par rapport à 2019), la tendance de la fin d’année donne quelques signes encourageants.
Dans une note publiée mardi 12 janvier, le Conseil d’analyse économique (CAE), placé auprès du premier ministre, suggère de réintroduire l’État dans la gestion de l’assurance-chômage, mettant ainsi fin au paritarisme institué depuis 1958.
Le gouvernement renforce son plan pour l’emploi des jeunes, en étendant à d’autres dispositifs le principe de la Garantie jeunes.
Après six mois consécutifs de baisse, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) est reparti à la hausse en novembre, avec 34 400 inscrits supplémentaires, selon les chiffres de la Dares publiés lundi 28 novembre.
Le nombre des inscrits à Pôle emploi fin novembre doit être publié lundi 28 décembre. Les services de livraisons sont l’un des rares secteurs à recruter autant en cette période de crise.
Les mesures de chômage partiel permettent à l’État de protéger les emplois de nombreux salariés, évitant une envolée du chômage. Mais outre une perte de revenus, l’absence d’activité pèse souvent sur le moral des travailleurs.
Laurence Marsal, auxiliaire de vie.
Éric Pessan, écrivain.
X., maître d’hôtel.
Plusieurs enseignes de la grande distribution, ont recours au chômage partiel après la fermeture de leurs rayons de produits « non essentiels » pour ne pas bénéficier d’un avantage indu par rapport aux commerces de proximité non essentiels fermés en vertu du confinement. La ministre du travail, Élisabeth Borne, a indiqué que le gouvernement « vérifiera » que toutes les demandes soient « justifiées ».
À l’occasion de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, le troisième baromètre Agefiph-Ifop, présenté en exclusivité par La Croix, souligne une nette amélioration de la perception des handicapés en entreprise. Des ambiguïtés demeurent toutefois, ainsi qu’une méconnaissance persistante du handicap.
Avec 628 000 chômeurs en plus sur le troisième trimestre, le taux de chômage a fortement augmenté pour s’établir à 9 % de la population active en France, selon les chiffres publiés mardi 10 novembre par l’Insee.
Selon les chiffres du ministère du travail publiés mardi 27 octobre, le nombre de chômeurs est en forte baisse au troisième trimestre 2020, avec 475 900 inscrits en moins en catégorie A (– 11,5 %). Le nombre d’inscrits à Pôle emploi toutes catégories s’établit à 5 783 800.
Le premier ministre Jean Castex a annoncé lundi 26 octobre un nouveau report de la réforme de l’assurance-chômage pour prendre en compte l’aggravation de la crise sanitaire dont les conséquences ont mobilisé la seconde conférence du dialogue social réunie à Matignon.
Le premier ministre Jean Castex réunit organisations patronales et syndicales, ce lundi 26 octobre à Matignon, pour une seconde conférence sociale qui sera marquée par la reprise de l’épidémie de Covid-19 et ses conséquences sur l’économie.
La multiplication des plans de sauvegarde de l’emploi ne représente qu’une part marginale des nombreuses suppressions de postes prévues d’ici à la fin 2020. Intérimaires, salariés en CDD et indépendants font les frais de la crise à bas bruit, sans être complètement comptabilisés dans les statistiques.
Le ministère du travail réunit syndicats et patronat pour reprendre les discussions autour de l’assurance-chômage. Dans ce contexte de crise économique et de hausse de chômage, les organisations syndicales craignent que la réforme ne défavorise les plus précaires.
L’épidémie a révélé la précarité dans laquelle vivent de nombreux Américains. À New York, certains ont cessé de payer leur loyer depuis avril, et redoutent l’expulsion.
Plus de sept Français sur dix estiment que la situation de l’emploi se dégrade, quelle que soit leur situation, selon un baromètre sur les perceptions du chômage publié par l’Unédic. Le regard des Français sur les chômeurs s’est également durci.
Entre janvier et août, les offres d’emploi pour les jeunes diplômés ont chuté de 42 %. L’Association pour l’emploi des cadres (Apec) a lancé un plan pour les aider à trouver un premier emploi.
Les contrôles du ministère du travail ont débouché sur 9 500 suspicions de fraude, dont 440 procédures pénales.
En raison de la crise liée au Covid-19, la ministre du travail Élisabeth Borne a annoncé jeudi 10 septembre le maintien dans les entreprises du dispositif d’activité partielle de longue durée jusqu’à l’été prochain.
Lancé en 2017, le dispositif Territoire zéro chômeur de longue durée est expérimenté actuellement dans dix territoires. Une proposition de loi préconisant de l’étendre à 30 nouveaux territoires, arrive à l’Assemblée, alors que plus de 100 territoires ont déjà montré leur intérêt.
D’après l’Insee, l’économie française a continué pendant la pause estivale de récupérer du choc provoqué par le coronavirus. Mais le redressement s’annonce désormais « moins rapide », avertit l’institut, qui prévoit une chute de 9 % du PIB et chômage à 9,5 % d’ici à la fin de l’année.
PIB en recul, chômage en hausse, des secteurs où l’activité a repris quasi normalement et d’autres encore très touchés par la crise liée à la pandémie du Covid-19. L’Insee délivre ce mardi 8 septembre ses derniers chiffres sur l’état de la croissance en France.
Hippolyte d’Albis, chercheur à l’École d’économie de Paris, membre du CNRS et du Cercle des économistes (1), revient sur le plan de relance annoncée par le gouvernement la semaine dernière.
Face à la hausse du chômage la question d’une réduction du temps de travail revient dans les débats en Allemagne. L’industrie pourrait en bénéficier.
Pour la première fois depuis mars 2020, le nombre total de chômeurs en France diminue très légèrement en juillet. Un simple frémissement, et surtout un important transfert des demandeurs d’emploi les plus précaires, qui ont retrouvé des contrats courts avec l’été.
Environ 5 000 conseillers supplémentaires devraient être embauchés en CDD par Pôle emploi. L’organisme public souhaite renforcer ses effectifs pour faire face aux plans sociaux et à la non-reconduction des contrats précaires, en augmentation depuis le début de la crise sanitaire.
Le halo du chômage en France continue pour sa part de progresser, tandis que le volume des heures travaillées diminue.
Chaque semaine, « La Croix » vous emmène à la découverte de la vie quotidienne de l’Abreuvoir, une cité HLM à Bobigny. Après des mois de confinement, entre difficultés et ténacité, beaucoup de commerces vivent des jours difficiles, pendant que des jeunes du quartier montent leur propre « commerce ». Un été à l’Abreuvoir (3/4).
Le chômage est un enjeu économique d’envergure. Il existe différentes méthodes pour le mesurer, dont deux retenues généralement. Au sens du BIT (Bureau international du travail), un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui est sans emploi, en recherche active et disponible. Au sens de France Travail (ex-pôle emploi), un chômeur est un actif inscrit comme demandeur d’emploi.
Alors qu’il était longtemps fondu dans le vaste ensemble de la pauvreté, le terme de chômage s’est développé en parallèle du salariat, à partir de la fin du XVIIIe siècle. Par définition, celui-ci peut créer des situations de chômage selon que la demande de travail des entreprises – surtout dans l’industrie – ne s’aligne pas avec l’offre de main-d’œuvre. Le mot permet également de distinguer les actifs sans emploi des personnes inactives (malades, pas en âge de travailler…).
Au siècle suivant, la France va connaître successivement des périodes à fort ou à faible chômage. Une des premières crises remonte à la Deuxième République (1848-1852). Selon l’économiste Alfred Sauvy, jusqu’à sept millions de personnes étaient alors sans emploi. C’est aussi le moment d’une première tentative d’accompagnement avec la création des Ateliers nationaux. Au printemps 1848, des usines sous contrôle de l’État proposent du travail à plusieurs milliers d’ouvriers mais elles sont rapidement débordées.
Le tournant du XXe siècle, au cœur de la révolution industrielle, marque la prise d’influence du concept de chômage. Le Britannique Alfred Marshall développe une première théorie moderne du chômage en 1903. Par ailleurs, le sujet gagne aussi une dimension culturelle, devenant par exemple un élément important des romans d’Émile Zola. La crise économique des années 1930, après le krach boursier de 1929, est un moment fort de l’histoire du chômage, en France comme dans le monde occidental. La violence du choc provoque des destructions massives d’emplois. Parmi les pays les plus touchés, les États-Unis et l’Allemagne voient leur taux de chômage exploser : autour de 25 % en 1932-1933.
Après la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction et les Trente glorieuses écartent un temps la question du chômage. Mais à partir des années 1970, le sujet refait surface. En France, le nombre de chômeurs augmente doucement dès 1950, ce qui motive les pouvoirs publics à agir. Sous l’autorité du général de Gaulle, le gouvernement crée le régime d’assurance-chômage en 1958, ajoutant le non-emploi aux risques couverts par le système de sécurité sociale. Les mécanismes de l’assurance-chômage permettent aux personnes perdant leur emploi de percevoir une indemnité calculée à partir de leur salaire, pendant une certaine durée, et ce grâce aux cotisations de tous les salariés. Ce principe va être de plus en plus sollicité à partir des années 1970 et la montée du chômage de masse. Le taux de chômage s’établit depuis la fin de cette décennie toujours au-dessus des 6 %. Certaines périodes de crise le font même franchir les 9 % voire les 10 %, comme en 1993, en 1997 ou en 2015. Ces moments où les chômeurs sont plus nombreux et donc les travailleurs moins nombreux perturbent l’équilibre du financement de l’assurance-chômage.
Plusieurs réformes du système ont eu lieu au XXIe siècle pour alléger son coût et, d’après les discours politiques, pour qu’il encourage davantage les chômeurs à trouver un emploi. Les chiffres du chômage sont des indicateurs centraux de la politique française. Depuis 2015, la situation en France s’améliore avec un taux de chômage en baisse. Au deuxième trimestre 2024, le taux de chômage était de 7,3 %, proche de son plus bas niveau depuis 1982.