Le protectionnisme est une politique économique interventionniste qui s’oppose au libre-échange.
En savoir plus« Moi, je me dégonfle ? » Donald Trump ne veut plus entendre parler de « Taco ». Inventé par un éditorialiste fin mai, cet acronyme – qui signifie « Trump always chickens out » – décrit la tendance du président à reculer sur ses menaces dès que les marchés vacillent.
Jusqu’ici taxés à hauteur de 25 %, l’acier et l’aluminium importés aux États-Unis ont vu leurs droits de douane atteindre 50 % mercredi 4 juin, après l’entrée en vigueur de la hausse annoncée vendredi par le président américain Donald Trump.
Mercredi 2 avril, « Jour de la Libération », Donald Trump lançait son offensive protectionniste avec une salve de tarifs douaniers à l’encontre de nombreux partenaires. Si l’ampleur est inédite, cette stratégie n’est pas nouvelle pour les États-Unis.
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi 13 février 2025 la mise en place prochaine des droits de douane réciproques à l’encontre des alliés comme aux adversaires des États-Unis. « Les prix pourraient monter » pour les ménages américains en raison de cette mesure, a-t-il toutefois admis.
Un Conseil européen informel sur la compétitivité se tient à Varsovie, les lundi 3 et mardi 4 février. Les discussions porteront notamment sur la réponse à apporter aux mesures prises par les Etats-Unis de Donald Trump, en s’orientant vers plus de protection commerciale et de soutien à l’appareil productif de l’UE.
Quel que soit le résultat, la présidentielle américaine confirme le virage protectionniste pris par les États-Unis ces dernières années. Si Donald Trump se montre plus offensif que Kamala Harris en matière de politique commerciale, les deux candidats entendent rester dans une logique de confrontation vis-à-vis de la Chine.
Des droits de douane supplémentaires pouvant atteindre les 38 % s’appliqueront dans l’Union européenne, à titre conservatoire, dès le vendredi 5 juillet à des constructeurs chinois suspectés d’avoir obtenu des aides déloyales. Leurs concurrents européens, misant beaucoup sur le marché chinois, craignent des mesures de rétorsion.
Le plan protectionniste « anti-inflation » mis en place par les États-Unis est une bonne nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique, mais pourrait déséquilibrer le commerce international. Pour Vincent Vicard, ce dilemme se pose aussi pour les Européens, qui doivent arbitrer entre ouverture commerciale et protection de leur industrie.
Américains et Chinois discutent d’une éventuelle levée de taxes douanières, alors que certaines d’entre elles arrivent à échéance mercredi 6 juillet. Cette accalmie dans la guerre commerciale à laquelle se livrent les deux pays depuis 2018 est dictée par une inflation galopante aux États-Unis.
L’UE en a fini avec sa naïveté d’antan et se protège de mieux en mieux du dumping étranger. Mais elle rechigne à qualifier de « protectionnisme européen » les mécanismes à l’œuvre.
Dans les programmes, le débat qui oppose protectionnisme et libre-échange refait surface. Tous les candidats des partis majoritaires sont unanimes : des mesures protectionnistes doivent être appliquées, qu’elles soient vertes, solidaires ou européennes.
En instaurant de nouveaux droits de douane sur la Chine, par exemple, les États-Unis pénalisent également des pays tiers, calcule une étude de la Coface publiée le 9 octobre.
Dix ans après la crise économique de 2008, le secteur financier a été en partie assaini, mais de nouvelles tensions apparaissent, de nature à altérer la croissance.
Les économistes, chefs d’entreprise et responsables politiques français et étrangers rassemblés aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence jusqu’à dimanche 8 juillet soulignent les dangers d’une guerre commerciale sans limite.
Une étude du Cepii chiffre l’impact des mesures prises par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium contre la Chine. Des résultats qui ont de quoi inquiéter.
La réunion annuelle de l’OCDE, mercredi 30 mai, a souligné les divergences entre les défenseurs du dialogue international, Emmanuel Macron en tête, et une administration Trump décidée à jouer du rapport de force.
Par Frédérique Berrod, Professeure, Université de Strasbourg
Le président américain a imposé des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium. Cette mesure protectionniste suscite des inquiétudes aussi bien dans son propre camp qu’à travers le monde.
Mercredi 7 mars, la Commission européenne va dévoiler la méthode et le calendrier de sa riposte aux mesures de surtaxation annoncées par Donald Trump le 2 mars.
La volonté de Donald Trump d’appliquer des taxes supplémentaires sur l’acier et l’aluminium importés aux États-Unis a provoqué de vives réactions à travers le monde. Institution chargée d’arbitrer les conflits commerciaux, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), s’est dite « clairement préoccupée » par ces tensions, sans toutefois indiquer comment elle comptait les apaiser.
L’OMC a-t-elle les moyens d’endiguer la guerre commerciale ? L’avis de Sébastien Jean, Directeur du Cepii
L’OMC a-t-elle les moyens d’endiguer la guerre commerciale ? l’avis de Matthias Fekl, ex-secrétaire d’État au commerce extérieur du gouvernement Valls (1)
La décision américaine de relever les droits de douane sur l’acier et l’aluminium a soulevé une vague de protestation jusque chez ses alliés. Les pays européens menacent de prendre des mesures de rétorsion fortes contre les produits américains.
La mondialisation est une « tendance historique irréversible » a soutenu le président chinois Xi Jinping, vendredi 10 novembre, lors du sommet annuel du Forum de l’Asie-Pacifique. Un plaidoyer qui contraste avec les propos tenus plus tôt, à la même tribune, par le président américain Donald Trump venu défendre « l’Amérique d’abord ». Deux visions qui s’affrontent.
La mondialisation est-elle irréversible ? L’avis de Patrick Messerlin, directeur du Groupe d’économie mondiale de Sciences-Po.
La mondialisation est-elle irréversible ? L’avis de Bertrand Blancheton, doyen de la faculté d’économie de l’Université de Bordeaux (1).
Les investissements extra-européens dans une entreprise allemande seront soumis à autorisation.
Le commerce mondial peut-il se passer des Etats-Unis ? L’avis de Benjamin Coriat, professeur d’économie à l’université Paris 13 et membre du conseil d’administration du collectif des Économistes atterrés
Le commerce mondial peut-il se passer des Etats-Unis ? L’avis de Vincent Vicard, économiste spécialiste du commerce international au Cepii
Après le G20-Finances il y a un mois, le Fonds monétaire international (FMI) a retiré samedi 22 avril le mot « protectionnisme » du communiqué final de son assemblée de printemps. La mention du changement climatique et des accords de Paris ont également disparu de celui de la Banque mondiale.
Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, était l’invité de « Face aux Chrétiens » le jeudi 20 avril, en partenariat avec « La Croix », KTO, Radio Notre-Dame et RCF. Principaux extraits.
La mise en concurrence des systèmes fiscaux et sociaux étatiques au sein d’un marché unique européen a ébranlé l’État providence. Ayant pris du retard sur des partenaires européens qui se sont davantage libéralisés, la France se trouve aujourd’hui contrainte de choisir entre accepter ou résister au recul de la place de l’État.
Chaque lundi, durant quatre semaines, « La Croix » organise un débat sur un enjeu économique. Aujourd’hui, Henri Guaino, député LR des Yvelines et Pascal Lamy, directeur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) entre 2005 et 2013 débattent des apports et des limites du libre-échange.
Le nouveau secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a fait pression pour que la déclaration finale du G 20 Finances, qui s’est tenu vendredi 17 et samedi 18 mars en Allemagne, ne mentionne ni protectionnisme ni accord sur le climat.
Le Salon automobile de Detroit a débuté lundi 9 janvier dans une ambiance tendue. Tour à tour, les fabricants de voitures aux États-Unis ont été pris pour cible par le président américain élu. Il les menace de représailles s’ils persistent à vouloir délocaliser au Mexique.
Le futur président des États-Unis va-t-il continuer à bousculer les usages ?
La mise en place de taxe de 20 % en moyenne sur l’acier chinois a permis aux sidérurgistes européens de stabiliser leurs marges.
Le directeur général de l'OMC appelle à ne pas céder aux sirènes protectionnistes
« La Croix » interroge les partis en lice aux élections européennes sur les grandes questions qui se posent à l'Union
Anne-Marie Idrac, la secrétaire d'Etat au commerce extérieur décrit le protectionnisme comme une «maladie violente» et appelle les entreprises françaises à profiter des plans de relance à travers le monde
Les participants au Forum économique mondial, clôturé dimanche 1er février, craignent que la mondialisation soit freinée et demandent une coopération planétaire renouvelée
La tourmente qui règne sur les marchés financiers ne doit pas réveiller des tentations protectionnistes qui représentent une "impasse", a estimé Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), mercredi 24 septembre
Son but est de limiter les importations de biens et services pour protéger les producteurs nationaux face à la concurrence étrangère. Un État peut mettre en place plusieurs mesures pour assurer ce protectionnisme, notamment les droits de douane, l’embargo commercial ou les quotas d’importations...
