Et voici le « boli » : un animal miniature debout sur ses quatre pattes, tout en rondeurs, d’un aspect noir un rien granuleux. Pour les habitants du village malien de Diabougou, cette singulière sculpture tient lieu de fétiche quand, en septembre 1931, deux Français coiffés de chapeaux coloniaux l’arrachent de son sanctuaire. Montrée au Musée du Quai-Branly dans le cadre de ses « contre-enquêtes » sur la mission Dakar-Djibouti, elle fait partie des pièces maîtresses de cette riche exposition (voir les repères) qui propose une approche inédite sur la première expédition ethnographique française d’envergure.
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