Analyse

Au Mali, les autorités enterrent la démocratie

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Dans une rue de la capitale malienne, Bamako, le 13 mai.
Dans une rue de la capitale malienne, Bamako, le 13 mai. - / AFP
Après l’annonce de la dissolution des partis politiques, plusieurs opposants protestant contre les atteintes aux libertés publiques ont été enlevés à Bamako.

Les militaires au pouvoir au Mali ont dissous mardi 13 mai les « partis politiques et les organisations à caractère politique », selon un décret présidentiel lu à la télévision publique. La veille, l’organe législatif créé par la junte, le Conseil national de transition (CNT) dont elle a nommé les membres, avait abrogé, avec 130 voix « pour » et deux abstentions, la Charte des partis politiques qui fixait leur cadre légal et encadrait leur fonctionnement, formation et financement.

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