Analyse

Prescriptions, diagnostics : le métier d’infirmier sur le point d’être transformé

Article réservé à nos abonnés.
À Fontaine-le-Comte (Vienne), en 2024, un patient consulte un infirmier. Les infirmiers et infirmières pourront désormais prendre en charge directement des patients, sans passer par la case médecin.
À Fontaine-le-Comte (Vienne), en 2024, un patient consulte un infirmier. Les infirmiers et infirmières pourront désormais prendre en charge directement des patients, sans passer par la case médecin. Mathieu Herduin / PhotoPQR/La Nouvelle République
Approuvée en mars à l’Assemblée nationale et adoptée en mai au Sénat, la proposition de loi sur la profession d’infirmier passe mardi 3 juin en commission mixte paritaire. Attendu de longue date par le secteur, le texte confie notamment aux professionnels de santé un pouvoir de prescription de certains médicaments.

Possibilité de prescrire certains produits, missions redéfinies, création d’une « consultation infirmière » : la redéfinition du métier d’infirmier fait l’objet d’une proposition de loi des députés Nicole Dubré-Chirat (Renaissance) et Frédéric Valletoux (Horizons). Adoptée en mars à l’Assemblée nationale puis en mai au Sénat, elle est examinée en commission mixte paritaire ce 3 juin. Le texte vise à « reconnaître les missions des infirmiers et l’évolution de leurs compétences » alors que « les difficultés d’accès aux soins et le manque de personnel soignant sont des sources d’inquiétudes pour de nombreux patients et praticiens, en particulier dans les territoires ruraux où la désertification médicale est forte ».

Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique
Déjà abonné ?