Reportage

« Pour un regard, ils utilisent un couteau » : des médiateurs face aux armes blanches chez les jeunes

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À Paris, des médiateurs tentent d’empêcher des rixes entre les jeunes. Ici dans le 12e arrondissement, en février 2021.
À Paris, des médiateurs tentent d’empêcher des rixes entre les jeunes. Ici dans le 12e arrondissement, en février 2021. Guillaume Bontemps / Ville de Paris
Une surveillante poignardée devant un collège de Haute-Marne est décédée, mardi 10 juin. Depuis janvier 2025, la ville de Paris s’est dotée d’un « plan couteau » pour lutter contre la banalisation des armes blanches. Dans le 17e arrondissement, marqué par les rivalités entre deux bandes, des médiateurs maraudent.

Ce jeudi 5 juin soir, sous la bruine et le vent, la quiétude règne sur le quartier Porte d’Asnières, dans le 17e arrondissement de Paris. Pourtant, ici, les tensions sont régulières, alimentées par la rivalité entre deux bandes : celle de la porte d’Asnières et celle de la porte de Saint-Ouen, séparées par deux arrêts de tramway. Un drame hante encore les esprits. En novembre 2022, Baba, 16 ans, a été poignardé lors d’un affrontement entre bandes rivales – une rixe – à quelques pas de la porte d’Asnières, où l’équipe de médiateurs donne rendez-vous.

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