Entretien

Festival d’Annecy : « La crise de l’animation est forte, mais on en a vu d’autres »

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« Tous ceux qui étaient moins dépendants de l’écosystème créé par les plateformes ont moins pâti de la crise », affirme Véronique Encrenaz, directrice du Mifa (Marché international du film d’animation).
« Tous ceux qui étaient moins dépendants de l’écosystème créé par les plateformes ont moins pâti de la crise », affirme Véronique Encrenaz, directrice du Mifa (Marché international du film d’animation). L. Gouttenoire / ANNECY FESTIVAL
Dans le cadre du Festival du film d’animation d’Annecy, qui s’est ouvert dimanche 8 juin, son marché célèbre son quarantième anniversaire dans un climat de crise du secteur. Véronique Encrenaz, directrice du Mifa (Marché international du film d’animation), revient sur les raisons de cette crise en trompe-l’œil.

La Croix : Comment expliquer la crise et comment se manifeste-t-elle ?

Véronique Encrenaz : Après la crise sanitaire, la consommation de programmes animés sur les plateformes américaines qui avait explosé lors des confinements successifs est revenue à la normale. Fin 2022, les géants du streaming ont alors annulé de nombreux projets, à la stupéfaction des producteurs.

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